En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Durant toute cette période, l’Eglise est mise en cause. D’abord au XVIIIème siècle par les « lumières » et la critique venue des sciences modernes, puis la Révolution française vient ébranler profondément l’ordre ancien. Au XIXème siècle, l’Eglise est confrontée aux idées modernes et en particulier à la question des libertés, tandis que la révolution industrielle façonne un nouveau monde. La session s’attache à montrer la position de l’Eglise face à ces questions nouvelles et se termine par une brève présentation de la vie chrétienne dans la première moitié du XIXème siècle.
Chronologiquement cette session s’étend de la fin du XVIIème siècle au milieu du XIXème siècle et un peu au-delà. Les deux dernières semaines n’aborderont que quelques- unes des questions de la première moitié du XIXème siècle, celles des libertés et des débuts du catholicisme social
HE VI- 1. : La foi confrontée à la critique et aux « lumières » (1680-1800).
La semaine débute en examinant comment, dès la fin du XVIIème siècle et tout au long du XVIIIème siècle, la foi de l’Eglise se trouve confrontée à la critique due à l’émergence de la science moderne et aux « Lumières » qui attaquent le christianisme, lequel, peu préparé à ces attaques, se tint sur la défensive. A l’intérieur, l’Eglise est marquée par la querelle autour du jansénisme, la suppression des jésuites, l’affaiblissement des ordres religieux, le joséphisme. Par ailleurs, si l’incrédulité progresse, le clergé est souvent de qualité mais la pratique chrétienne tend à diminuer dans la deuxième partie du siècle. Nous terminons cette semaine en évoquant les mouvements de réveil dans le protestantisme en Allemagne (piétisme) et dans les pays anglo-saxons (méthodisme), tandis qu’en en France les protestants, persécutés, vivent dans la clandestinité jusqu’à la fin du siècle.
HE VI-2. : L’Eglise de France au temps de la Révolution et de l’Empire. Cette semaine est consacrée à la Révolution française et sa politique religieuse qui se traduit en France par une division de l’Eglise, laquelle connait un vrai calvaire assorti d’une politique de déchristianisation. Nous verrons ensuite comment Napoléon Bonaparte, pour des raisons politiques, signera un concordat qui permit une réorganisation et une renaissance de l’Eglise en France, sous le strict contrôle de l’Etat. Ces événements eurent une profonde influence en Europe. Paradoxalement, ils contribuèrent à renforcer la place et le rôle de la papauté au XIXème siècle.
HE VI-3. : L’Eglise et la question des libertés.
La semaine montrera comment l’Eglise s’est trouvée en débat avec le monde moderne, issu de la Révolution, en particulier sur la question des libertés, auxquelles la papauté et une majorité de catholiques étaient opposés, mais que défendait une minorité active. Au temps de la constitution de l’unité italienne, alors que le pape demeure un souverain temporel, nous verrons que la question romaine contribua à accentuer le raidissement du pape et de nombreux catholiques, contre les idées du monde moderne, et comment Pie IX optera pour l’intransigeance avec l’encyclique Quanta cura et le Syllabus qui lui est joint, qui scellent un divorce entre l’Eglise et le monde moderne.
HEVI-4. : La vie des chrétiens dans la première moitié du XIXème siècle.
La semaine donne un aperçu sur la vie des chrétiens dans la première moitié du XIXème siècle, en particulier sur leur position face à la révolution industrielle et les débuts du « catholicisme social ».
Date : Du 07/05/2024 au 11/06/2024 | |
Prérequis : Accessible à tous | |
Effort estimé : 6h / semaine | |
Evaluation : Attestation à la fin du cours | |
Tarif : 60 € | |
Fin des inscriptions le : Samedi 11 mai 2024 |